Non, ce post n’est pas un chapitre. Je n’ai pas de chapitre à vous mettre sous la dent. Je suis malade. Compatissez. Allez ! Vite ! Je veux qu’on compatisse à mon malheur !

Passons…


Oui, je sais, tout le monde ne lit pas forcément super bien l’anglais. Vous m’auriez mis une fiction en anglais sous le nez il y a sept ans, je vous aurais ri au nez. Maintenant, je suis à la fac avec anglais en mineure, les choses changent…

Et grâce à Miss Spooky Muffin, que je vénère toujours autant, j’ai découvert quelques nouvelles fictions à me mettre sous la dent et qui rattrapent le niveau déplorable de ce qu’on trouve sur FPcom anglais. Ce n’est pas un de ses conseils, mais bon… C’est le dernier truc que j’ai fini de lire, alors…

Bref, que vous lisiez l’anglais ou non (bien qu’il serait préférable que ce soit le cas, tout le monde devrait savoir lire l’anglais, sérieux), je vais quand même dédier mon second coup de coeur à…


Desert Dropping, de DomLuka !


Après la mort de sa mère, Rory découvre que cette dernière avait recontacté son père, un homme dont il n’avait jamais entendu parler.
Désormais, il est forcé d’aller vivre dans le désert avec une famille qu’il ne connait pas, un père qu’il ne veut pas connaitre, et pire que tout : Rory est gay est n’a plus personne à qui se confier.
Il finira cependant par s’y trouver de vrais amis, et découvrira ce que signifie “être une famille”.
Tout n’est peut-être pas si mauvais que ça… dans le désert.
(Résumé de DomLuka, honteusement traduit et modifié par moi-même, vous pouvez me balancer les tomates après le bip sonnore).


Pourquoi lire Desert Dropping ?


Parce que les personnages ont tous une personnalité propre ; parce que l’auteur n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour qu’on comprenne qu’un tel est un brave type, qu’un autre est une enflure.

On voit Rory évoluer tout au long de l’histoire, sans changement brusque dans son comportement, tout passe super bien.

Parce que j’ai eu quelques bons fous-rires à certains moments. Parce que Rory a tout de l’adolescent de 16 ans, ce qui le rend encore plus crédible, puis encore mieux : il est loin d’être parfait !

Parce que le texte est super long et en plus de qualité (malgré quelques petites fautes, eh oui…), donc on en a pour des heures et des heures de lecture sans s’ennuyer ; et plus ça dure, plus j’aime ! (non, ne détournez pas cette phrase…)

Parce qu’une histoire gay écrite par un gay, c’est rare ! *rires*


Les défauts de Desert Dropping ?


J’avais dit que c’était un bon point, mais reste que les ados en pleine crise ça me gonfle, puis Rory est tellement naïf… J’ai souvent eu envie de lui coller une bonne droite.

Parfois, l’histoire se traine en longueur.

Je suis déçu de n’avoir été surpris qu’une seule fois. Je veux dire, je lis trop alors je connais tout des scenarii et des indices “laissés au hasard”, et comme je réfléchis souvent à ce que je lis, j’en tire toujours des théories… Et toutes mes théories se sont révélées exactes. C’est justement là où a été la surprise à un moment : j’avais deux théories sur un truc sans arriver à me décider de laquelle était juste… et en fait, elles l’étaient toutes les deux XD

Le cliché du “tout le monde il est gay” aussi, m’a agacé. Mais bon…


Globalement ?


Il y a tout ce qu’il faut pour corser l’histoire, la rendre plus intéressante, un peu de mystère mélé, quelques passages qui réussiraient à me faire pleurer si je n’étais pas froid comme un glaçon.

Je ne peux que conseiller à ceux qui comprennent l’anglais et qui n’ont pas peur de la longueur de s’y jeter dessus.

 


Promis, la prochaine fois je ferai la pub d’un truc en français. Je sais déjà de quelle fiction je vais parler, en plus !

Eh puis, au lieu de m’engueuler parce que je n’ai pas mis de chapitre, félicitez-moi d’avoir écrit un article. Allez. Et n’oubliez pas de compatir à ma maladie.


À bientôt !


Kal’