Le petit monde de Kalsang
J'ai fini de copier tous mes articles sur mon autre blog, donc pour ceux qui tirent la tronche à Erog, c'est là-bas qu'il faut aller : http://kalsang.new.fr/ !
Faut encore que je copie mes commentaires, mais ça ira !
Par contre, pour ceux qui tirent la tronche à Erog et qui veulent lire la version non-censurée de mes fics, il faut un mot de passe pour accéder à l'article (vu que j'ai un hébergeur où l'érotisme est interdit), il suffira de me le demander et je l'enverrai par mail.
Et pour votre Noyel à vous, en cadeau bonus, un mini-mini-extrait du premier jet de mon chapitre 4 du Prince et du Pauvre ! (C'est un cadeau de Noël empoisonné, je sais que ça va frustrer l'unique lecteur de ma fic qui passera dans le coin... XD)
Et quand même, Joyeux Noël à tous et à toutes !
Thomas referma le rideau de fer avec violence, puis accrocha son cadenas avant de se redresser pour faire craquer ses épaules.
Il avait eu une visite d’Alfred un peu plus tôt et avait accepté d’aller à la rencontre d’un camion de livraison de matériel informatique, pour l’arrêter et embarquer le matériel le plus rapidement possible.
S’il s’y prenait bien, il pourrait empocher une jolie somme et acheter des cadeaux de Noël pour Andy et Jess. Pas qu’il fut très porté sur les fêtes de fin d’année, mais la petite fratrie qui lui servait d’ami lui offrait un petit quelque chose chaque année, alors tant qu’à faire…
Pourtant, il n’était pas très motivé pour y aller. Entre les répétitions avec Dark Night, les cours et la boutique, il était fatigué. Fatigué, mais pas assez défoulé à son goût.
Il frotta son œil gauche, il lui semblait être plus voilé que d’habitude. Il avait les yeux qui fatiguaient, et ce fut avec un soupir qu’il sortit ses lunettes de son sac à dos pour les glisser sur son nez.
Il commençait à marcher en direction de sa maison, avant de faire demi-tour et de se diriger en courant à petites foulées vers le lycée.
Devant, il jeta un rapide coup d’œil à droite, puis à gauche, et rassuré de ne voir personne il escalada le mur.
Se faisant le plus discret possible, il alla rapidement vers le gymnase.
Le lycée était trop en ruines pour avoir des alarmes fonctionnelles, même la porte du gymnase était cassée. Ils n’avaient jamais eu les subventions pour faire réparer tout ça – ou peut-être ne voulaient-ils pas perdre de l’argent à faire réparer quelque chose qui serait à nouveau en ruine une semaine après.
Toujours est-il que Thomas se dirigea à tâtons vers les vestiaires où il alluma les lumières. Il ne pouvait pas allumer directement le gymnase, parce qu’alors tout le monde verrait qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur. Mais la lumière des vestiaires permettait d’avoir un éclairage suffisant sur l’un des panneaux de basket.
Thomas jeta son sac et sa veste sur un banc entre le panier et les vestiaires, puis fit rebondir le ballon qu’il avait pris dans la réserve. Pour beaucoup, le fait que le gymnase soit pratiquement dans le noir complet aurait été angoissant, mais la nuit rassurait Thomas.
Il n’y voyait pas bien, mais il entendait alors bien plus de sons qu’il n’en entendait durant la journée ; et il se fiait plus souvent à ses oreilles qu’à ses yeux.
D’un geste souple, il envoya le ballon en l’air, qui passa sans aucun souci à travers l’anneau. Satisfait, il alla récupérer la balle qui bondissait, fit un tour au petit trot tout en driblant, puis sauta tout à coup pour marquer un autre panier.
Et il recommença, accélérant de plus en plus, soufflant de plus en plus, avec pour seule musique le bruit de son cœur, de son souffle, du ballon sur le sol et de ses chaussures crissant sur le lino.
Il envoya brutalement la balle, qui rebondit sur le panneau avec un bruit sourd et repartit rapidement derrière Thomas. Mais étrangement, il ne fit qu’un seul bond sur le sol.
Le rouquin se retourna rapidement, sursautant à la vue de la silhouette qui sortait de l’ombre. Il ne l’avait même pas entendu !
La silhouette lui renvoya la balle, que Thomas attrapa de manière instinctive. Quand l’autre fut assez près, le roux reconnu enfin la personne.
« Le gosse de riches ? »
Ce brun si agaçant lui adressa un sourire timide.
« Ça va pas de venir déranger les parties des autres ? » grogna-t-il en lui renvoyant le ballon, que le brun attrapa aisément.
« C’est pas mieux de jouer à deux ? » répondit le gosse de riche, en envoyant facilement le ballon à travers l’anneau du panier.
Thomas rattrapa la balle et dribla lentement.
« Qu’est-ce que tu fous là ?
— J’ai vu de la lumière, alors je suis rentré, » sourit le brun.
Thomas roula des yeux, et renvoya d’une seule main le ballon marquer un panier.
« Je t’ai suivi, » avoua finalement le gosse de riches. « Je t’ai vu courir dans la rue. »
Thomas grogna en allant chercher le ballon. Il n’aimait pas du tout l’attention que le brun lui portait depuis trois semaines. Il le connaissait même pas, pourquoi il le collait ? Ça allait d’un cours qu’il lui donnait quand il séchait le lycée, aux nombreuses récréations où il devinait son dos non loin de l’endroit où Thomas se cachait pour fumer sa clope.
Enfin, avec un peu de chance, il trouverait quelqu’un d’autre à faire chier pendant les vacances de Noël…
/A suivre.../
Rendez-vous en 2009 pour la version complète et finale !